Rassemblement pour Doona


Un rassemblement aura lieu ce jeudi 1er octobre à 12h30 devant le RU A (Campus 1), en soutien aux luttes contre la transphobie et la précarité ayant poussées une étudiante à mettre fin à ses jours la semaine dernière à Montpellier.
Le Crous doit prendre ses responsabilités de non-assistance à personne en danger, et une profonde campagne nationale de formation de ses travailleur.se.s à la question de la transidentité est plus que nécessaire.
Les politiques capitalistes néo-liberales de l’Etat français, et la logique du « laisser mourrir » des gouvernements successifs, ne peuvent plus rester impunies !

La précarité tue. La transphobie tue.
État coupable. Crous assassins.

Soyons toustes uni.e.s pour les dénoncer

La précarité tue, la colère gronde

Afin de permettre à tou-te-s les étudiant-e-s de pouvoir se rendre à la manifestation inter-sectorielle de la grève générale (et illimitée) qui débute le 5 décembre, SL Caen Solidaires Etudiant-e-s a demandé à l’ensemble des UFRs de l’Université de Caen Normandie ainsi qu’à la Présidence, la banalisation des cours pour cette première journée de lutte.

Tou-te-s les étudiant-e-s doivent pouvoir défendre leurs droits sans risquer de tomber dans une plus grande précarité ou d’être pénalisé pour son semestre.

Et n’oubliez pas les deux rendez-vous de cette semaine :

Assemblée Générale contre la précarité le 3 décembre à 12h dans l’amphi Laplace

Grève générale à l’uniCaen jeudi à 10h depuis le Phénix avec les professeurs du Primaire

Que la grève générale soit déterminée, joyeuse et victorieuse !

La précarité détruit nos vies

Hier, un de nos camarades de Solidaires Etudiant-e-s Lyon s’est immolé devant le bâtiment du CROUS de Lyon.

Désespéré, en grande difficulté financière, il est aujourd’hui entre la vie et la mort.

La précarité dans laquelle nous plonge les gouvernement tue tous les jours. Notre société et ses rapports de domination tuent tous les jours. Tous les jours des travailleur-euse-s meurent au travail. Tous les jours des femmes sont assassinées par des hommes. Tous les jours, des retraité-e-s meurent devant leur subventions qui diminuent sans cesse. Il y a deux semaines, une femme et ses enfants étaient retrouvé-e-s mort-e-s de faim.

Tous les jours, des étudiant-e-s tentent de mettre fin à leur jours. Hier c’était notre camarade, une victime, parmi tant d’autres, de notre société, du capitalisme.

Nous pensons à toi, à sa famille et à nos camarades de Lyon.
Tout notre soutien à vous.